OTTAWA,
ON, le 22 nov. 2024 /CNW/ - Le 22 novembre
2024, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a confirmé le premier cas de
clade I de la mpox au Canada
chez un individu au Manitoba. Ce
cas lié à un voyage est associé à une épidémie de mpox de
clade I qui sévit actuellement en Afrique centrale et
orientale. La personne a demandé des soins médicaux au Canada pour des symptômes de la mpox peu après
son retour et s'isole actuellement. Une enquête de santé publique,
comprenant la recherche des contacts, est en cours.
L'ASPC travaille en étroite collaboration avec les autorités de
santé publique au Manitoba. Le
Laboratoire national de microbiologie (LNM) a informé la province
le 22 novembre que l'échantillon avait été testé positif pour le
clade Ib de la mpox. Bien que le clade II du mpox circule
au Canada depuis 2022, il s'agit
du premier cas de clade I de la mpox confirmé au Canada.
Le risque pour la population générale au Canada reste faible pour l'instant. L'ASPC
reste attentive à l'évolution de la situation et transmettra des
informations actualisées à mesure qu'elles seront connues.
La mpox est une infection virale qui provoque une éruption
cutanée douloureuse. Elle peut s'accompagner d'autres symptômes
tels que fièvre, frissons, maux de tête, épuisement, gonflement des
ganglions lymphatiques, ainsi que des douleurs dorsales,
articulaires et musculaires. La maladie peut, dans de rares cas,
être très grave et entraîner la mort. La mpox est contagieuse et
le risque d'infection est plus élevé chez les personnes
en contact étroit avec des personnes atteintes de la variole,
surtout celles qui présentent des lésions ou des symptômes
visibles. Les enfants, les personnes enceintes et celles dont le
système immunitaire est affaibli, par exemple à cause du VIH ou
d'autres maladies chroniques, sont plus susceptibles de contracter
une maladie grave due au clade I de la mpox.
La vaccination, si elle est possible, est un moyen de prévention
crucial pour les personnes susceptibles d'être exposées à la
maladie. Le gouvernement du Canada
dispose d'une quantité suffisante de vaccins pour répondre aux
besoins des programmes provinciaux et territoriaux de prévention et
de contrôle de la mpox au Canada.
À l'heure actuelle, la vaccination du grand public n'est pas
recommandée.
On peut également réduire le risque de contracter la mpox en
évitant tout contact physique étroit, dont le contact sexuel, avec
une personne atteinte de la mpox ou qui y a été exposée, ainsi que
tout contact avec des articles personnels ou des objets utilisés
par une personne atteinte de la mpox.
Lorsqu'ils voyagent dans des pays où sévit une épidémie, les
individus sont tenus d'adopter les mesures décrites dans les
conseils de santé aux voyageurs afin de réduire leur risque
d'infection, notamment en évitant tout contact avec une personne
présentant les symptômes de mpox ou susceptible d'y avoir été
exposée.
Tout individu ayant été en contact avec une personne qui
a, ou pourrait avoir, la mpox doit :
- surveiller pour des symptômes.
- contacter son fournisseur de soins de santé et leur unité de
santé publique locale pour obtenir des renseignements pour recevoir
la vaccination post-exposition dès que possible. Il est préférable
de recevoir le vaccin dans les 4 jours suivant la dernière
exposition, mais il peut être administré jusqu'à 14 jours après la
dernière exposition.
Tout individu présentant des
symptômes doit :
- s'isoler immédiatement chez lui, à l'écart des autres, et
contacter son fournisseur de soins de santé.
- en cas de voyage, prévenir un agent de bord avant
l'atterrissage ou l'agent des services frontaliers à l'entrée dans
le pays. Ces agents préviendront un responsable de la quarantaine
qui pourra évaluer les symptômes et déterminer les mesures à
prendre.
La détection précoce, le diagnostic, l'isolement et la
traçabilité des contacts sont essentiels pour contrôler
efficacement la transmission du clade I de la mpox au Canada.
Liens connexes :
Mpox (variole simienne) : Mise à
jour
SOURCE Agence de la santé publique du Canada