CP : Sarclisa® (isatuximab) plus KRd améliore significativement le
taux de maladie résiduelle minimale négative des patients atteints
d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué, éligibles à une
greffe, comparativement à KRd seule
Sarclisa® (isatuximab) plus KRd améliore
significativement le taux de maladie résiduelle minimale négative
des patients atteints d’un myélome multiple nouvellement
diagnostiqué, éligibles à une greffe, comparativement à
l’association KRd seule
- Les données de phase III montrent que
l’ajout de Sarclisa à l’association
carfilzomib-lénalidomide-dexaméthasone (KRd), chez des patients
atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué, éligibles
à une greffe, a permis à 77 % d’entre eux de présenter un taux
de maladie résiduelle minimale négative (MRD négative), au seuil de
sensibilité de 10-5, après un traitement de consolidation.
- Le taux de MRD négative au seuil de
sensibilité de 10-6 s’est établi à 67 % dans le groupe traité
par Sarclisa plus KRd.
- Les résultats ont été présentés en
séance plénière dans le cadre d’une communication orale au Congrès
de l’ASH 2023.
PARIS, le 10 décembre 2023.
L’essai de phase III consacré au Sarclisa® (isatuximab) combiné à
l’association carfilzomib-lénalidomide-dexaméthasone (KRd) a permis
d’observer une amélioration statistiquement significative du taux
de négativité de la maladie résiduelle minimale (MRD),
comparativement à l’association KRd seule, après consolidation par
greffe autologue de cellules souches chez des patients éligibles à
une greffe auxquels un myélome multiple vient d’être diagnostiqué.
Ces résultats, tirés de l’essai IsKia mené par le Réseau européen
du myélome (EMN, European Myeloma Network), ont été présentés lors
d’une séance plénière (no 4) du Congrès annuel de l’American
Society of Hematology (ASH) par Francesca Gay, Professeur agrégé,
Département universitaire d’hématologie, AOU Città della Salute e
della Scienza di Torino, Université de Turin et Département de
biotechnologie moléculaire et des sciences de la santé - membre du
Conseil d’administration du Young EMN.
La maladie résiduelle minimale négative est
définie par l’absence de cellules du myélome dans la moelle osseuse
après traitement, mesurée au moyen de techniques diagnostiques
affichant une sensibilité d’au moins 1 cellule sur 100 000.
Dans le cadre de cet essai, la négativité de la MRD a été détectée
aux seuils de sensibilité de 10-5 (absence de cellules cancéreuses
parmi 100 000 cellules de moelle osseuse) et de 10-6 (absence
de cellules cancéreuses parmi 1 000 000 de cellules de
moelle osseuse).
Selon l’analyse en intention de traiter (ITT),
le critère d’évaluation primaire, soit le taux de négativité de la
maladie résiduelle minimale mesuré par séquençage de nouvelle
génération avec un seuil de sensibilité de 10-5, après
consolidation, chez les patients traités par Sarclisa combiné à
l’association KRd (n=151), s’est établi à 77 %, contre
67 % pour ceux traités par KRd seulement (n=151) (odds ratio
[OR] 1,67 ; p=0,049). Les taux respectifs de négativité de la
MRD mesurée à un seuil de sensibilité de 10-6 se sont établis à
67 %, contre 48 % (OR 1,93 ; p=0,006). Le bénéfice
en termes de MRD négative, aux seuils de 10-5 et de 10-6, a été
retenu dans tous les sous-groupes analysés, avec un bénéfice
similaire parmi les patients à risque standard et à haut
risque.
Une différence statistiquement significative a
été observée dans les taux de MRD négative après induction par
Sarclisa en association avec KRd, comparativement au protocole KRd
seulement (10-5 : 45 % contre 26 %, p<0,001;
10-6 : 27 % contre 14 %, p=0,004).
Les profils de sécurité et de tolérance de
Sarclisa observés dans le cadre de l’essai ont été conformes au
profil de sécurité observé dans le cadre des autres essais
cliniques consacrés au Sarclisa et aucun nouveau signal de sécurité
n’a été détecté. Les taux d’événements indésirables hématologiques
de grade 3 ou plus se sont établis respectivement à 40 %,
contre 30 %, et les taux d’événements indésirables non
hématologiques à 41 %, contre 37 % pour Sarclisa combiné
à l’association KRd, comparativement à l’association KRd seulement.
Les taux d’arrêt de traitement dus aux événements indésirables ont
été comparables dans les deux groupes de l’étude (respectivement 7
% et 5 %). Trois décès liés au traitement ont été recensés dans le
groupe Sarclisa en association avec KRd, contre un décès dans le
groupe KRd.
Peter C. AdamsonResponsable
Monde, Développement, Oncologie, Sanofi
« Les taux statistiquement significatifs de
négativité de la maladie résiduelle minimale observés dans le
groupe Sarclisa plus KRd confirment que Sarclisa a bel et bien le
potentiel d’être le meilleur médicament de sa classe
pharmacothérapeutique. Un traitement de première ligne efficace est
essentiel pour les patients nouvellement diagnostiqués, car des
taux indétectables de la maladie dès le début du traitement peuvent
conduire à de meilleurs résultats cliniques à long terme. Nous
sommes impatients de poursuivre notre collaboration avec l’EMN afin
d’étudier le potentiel de cette nouvelle association thérapeutique
chez des patients atteints d’un myélome multiple nouvellement
diagnostiqués éligibles à une greffe autologue de cellules souches.
»
L’utilisation de Sarclisa en association avec le
protocole KRd dans cette population de patients est expérimentale
et aucun organisme de réglementation ne l’a évaluée dans cette
indication.
À propos de l’essai clinique
L’essai de phase III IsKia, randomisé, en
ouvert, a inclus 302 patients atteints d’un myélome multiple
nouvellement diagnostiqué, éligibles à une greffe, dans 42 sites
répartis dans huit pays européens. Les patients ont été randomisés
dans deux groupes. Tous les patients ont reçu un traitement
d’induction consistant en quatre cycles de KRd de 28 jours, suivi
par du cyclophosphamide et la collecte des cellules souches, d’une
chimiothérapie par Melphalan 200 mg/m2, puis d’une greffe autologue
de cellules souches (Mel200-ASCT), d’un traitement de consolidation
consistant en quatre cycles de KRd de 28 jours post-greffe et de 12
cycles de traitement de consolidation allégé par KRd. Sarclisa a
été ajouté à l’association KRd dans un seul des groupes de
traitement. Pendant l’essai, Sarclisa a été administré par
perfusion intraveineuse à une dose de 10 mg/kg une fois par semaine
pendant les quatre premières semaines du cycle un, puis une semaine
sur deux pendant le reste de la période d’induction et pendant les
périodes de consolidation, puis toutes les quatre semaines pendant
la période de consolidation allégée.
Le critère d’évaluation primaire était le taux
de MRD négative mesurée par séquençage de nouvelle génération
(10-5) après traitement de consolidation dans la population en ITT.
La MRD a été mesurée chez tous les patients ayant présenté au moins
une très bonne réponse partielle. Les principaux critères
d’évaluation secondaires étaient le taux de MRD négative mesurée
par séquençage de nouvelle génération (10-5) après traitement
d’induction et la survie sans progression. Les taux de MRD ont été
évalués dans le cadre d’une analyse en intention de traiter.
Les patients à haut risque cytogénétique, selon
les critères de l’International Myeloma Working Group (IMWG),
étaient les patients porteurs d’une délétion del(17p) ou d’une
translocation t(4 ; 14) ou t(14 ; 16). Les anomalies
cytogénétiques de haut risque étaient définies par la présence des
anomalies suivantes : del(17p13.1), t(4;14) (p16.3;q32.3),
t(14;16) (q32.3;q23), gain(1q21) ou amp(1q21). Deux anomalies
cytogénétiques de haut risque ou plus correspondaient à la présence
d’au moins deux anomalies cytogénétiques de haut risque.
À propos de Sarclisa
Sarclisa est un anticorps monoclonal qui se lie
à un épitope spécifique sur le récepteur CD38 des cellules du
myélome multiple. Il est conçu pour induire la mort programmée des
cellules tumorales (ou apoptose) et une activité immunomodulatrice.
La protéine CD38 est exprimée uniformément et en grande quantité à
la surface des cellules tumorales du myélome multiple et des
récepteurs transmembranaires, ce qui en fait une cible potentielle
pour les anticorps thérapeutiques comme Sarclisa.
Suite à la publication des résultats de l’étude
ICARIA-MM de phase III, Sarclisa a été approuvé dans plus de 50
pays, dont les États-Unis et les pays de l’Union européenne, en
association avec le pomalidomide et la dexaméthasone pour le
traitement des patients adultes atteints de myélome multiple en
rechute et réfractaire, qui ont reçu au moins deux traitements
antérieurs incluant le lénalidomide et un inhibiteur du protéasome
et dont la maladie a progressé lors du dernier traitement. Depuis
la parution des résultats de l’étude IKEMA de phase III, Sarclisa
est également approuvé dans 50 pays, en association avec le
carfilzomib et la dexaméthasone, en particulier aux États-Unis pour
le traitement des patients atteints d’un myélome multiple en
rechute ou réfractaire ayant reçu un à trois traitements antérieurs
et dans l’Union européenne, pour les patients atteints d’un myélome
multiple ayant reçu au moins un traitement antérieur. Le nom
générique de Sarclisa aux États-Unis est isatuximab-irfc, le
suffixe « irfc » lui ayant été attribué conformément à la
nomenclature publiée par la Food and Drug Administration des
États-Unis (Nonproprietary Naming of Biological Products Guidance
for Industry).
L’essai IsKia est le deuxième essai clinique de
phase III positif d’un traitement par Sarclisa chez des patients
atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué, éligibles
à une greffe, et le cinquième essai de phase III positif concernant
Sarclisa en général. Tous confirment son potentiel de meilleur
médicament de sa classe pharmacothérapeutique.
Sarclisa continue d’être évalué dans le cadre de
plusieurs essais cliniques de phase III, en association avec divers
médicaments de référence, pour le traitement du myélome multiple en
rechute, réfractaire ou nouvellement diagnostiqué. Il est également
étudié dans le traitement d’autres tumeurs hématologiques et dans
celui de tumeurs solides. Aucun organisme de réglementation n’a
encore pleinement évalué ses profils de sécurité et d’efficacité
dans ces indications potentielles.
Pour plus d’informations sur les essais
cliniques consacrés à Sarclisa, se reporter au site
www.clinicaltrials.gov.
À propos du myélome multiple
Le myélome multiple est le deuxième cancer
hématologique le plus fréquent1. Dans la mesure où il n’existe pas
de traitement curatif, la plupart des patients atteints d’un
myélome multiple présentent des rechutes. Le myélome multiple en
rechute s’entend d’un myélome qui réapparait après un traitement ou
une période de rémission. Faute de traitement curatif, le myélome
multiple finit tôt ou tard par rechuter. Le myélome multiple
réfractaire désigne un myélome qui ne répond pas ou ne répond plus
au traitement.
À propos de la Fondation du Réseau européen du
myélome (EMN, European Myeloma Network)
Le Réseau européen du myélome (European Myeloma
Network, EMN) est un organisme à but non lucratif fondé en 2005. Ce
réseau fait fonction d’organisme de référence pour les études
consacrées au myélome multiple en Europe : les médecins
peuvent participer à des projets coopératifs afin d’enrichir et de
partager leur expérience, et standardiser et harmoniser les
pratiques cliniques ; les entreprises pharmaceutiques peuvent
s’appuyer sur l’EMN pour planifier et gérer leurs essais cliniques
de nouvelles molécules. Enfin et surtout, les patients peuvent être
recrutés dans des essais cliniques portant sur des médicaments
prometteurs de dernière génération, visant à améliorer leur survie
et leur qualité de vie. Plusieurs pays font partie de l’EMN dont
les Pays-Bas (où est situé le siège du réseau), l’Italie (où se
trouve le centre des données du réseau), l’Allemagne, l’Autriche,
la France, l’Espagne, la Grèce, la République tchèque, le
Royaume-Uni, la Norvège, le Danemark, la Suisse, la Turquie.
Plusieurs autres pays participeront à l’avenir aux projets de ce
réseau. Pour plus d’informations, prière de communiquer avec l’EMN
(Président : Professeur Pieter Sonneveld) :
https://www.myeloma-europe.org/
À propos de Sanofi Nous sommes une entreprise
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telles que la FDA ou l’EMA, d’approbation ou non, et à quelle date,
de la demande de dépôt d’un médicament, d’un procédé ou d’un
produit biologique pour l’un de ces produits candidats, ainsi que
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ou identifiés dans les documents publics déposés par Sanofi auprès
de l’AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques
« Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du Document
d’enregistrement universel 2022 de Sanofi, qui a été déposé auprès
de l’AMF ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et
« Cautionary Statement Concerning Forward-Looking Statements » du
rapport annuel 2022 sur Form 20-F de Sanofi, qui a été déposé
auprès de la SEC. Sanofi ne prend aucun engagement de mettre à jour
les informations et déclarations prospectives sous réserve de la
réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants
du règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
1 Kazandjian D. Multiple myeloma epidemiology
and survival: A unique malignancy. Semin Oncol. 2016;43(6):676-681.
doi:10.1053/j/seminoncol.2016.11.004.
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Sanofi (BIT:1SAN)
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