UKX FTSE 100 Index

Les marchés d'actions devraient ouvrir dans le vert en dépit d'un climat géopolitique tendu









Eurostoxx 50 4.480,02 points +0,85%
CAC 40 7.465,14 points +1,05%
DAX 40 16.704,56 points +0,95%
FTSE 100 7.624,93 points +0,64%
SMI 11.226,40 points +0,65%
AEX 781,86 points +0,95%
BEL 20 3.684,03 points +0,67%
IBEX 35 10.094,80 points +0,90%

DJIA 37.592,98 points -0,31%
Nasdaq 14.972,76 points +0,02%
S&P 500 4.783,83 points +0,08%

Nikkei 225 35.901,79 points +0,91%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0967 +0,15%
EUR/JPY 159,23 +0,35%
USD/JPY 145,21 +0,27%

A SUIVRE EN FRANCE

Dassault Aviation a annoncé vendredi soir avoir livré moins de jets d'affaires Falcon et d'avions de chasse Rafale que prévu en 2023. L'année dernière, l'avionneur a livré 26 Falcon, contre une prévision de 35 appareils, et 13 Rafale, contre 15 visés. En 2022, Dassault Aviation avait livré 32 Falcon et 14 Rafale.

L'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi avoir autorisé sous conditions le rachat par Canal+ du bouquet de chaînes payantes OCS et de la société de production cinématographique Orange Studio. Canal+, , filiale de Vivendi, et le groupe de télécommunications Orange avaient conclu en janvier 2023 un accord en vue de ce rachat pour un montant qui n'a pas été communiqué. Canal+ est actionnaire d'OCS depuis 2012, à hauteur de 33,34%.

Pour obtenir le feu vert de l'Autorité, Canal+ s'est notamment engagé à maintenir une équipe indépendante chez OCS en charge du préachat de films français.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse lundi, au début d'une séance qui sera caractérisée par l'absence des investisseurs américains, Wall Street étant fermée pour un jour férié aux Etats-Unis.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 28 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 76 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 11 points, soit 0,1%.

Les investisseurs seront attentifs cette semaine au Forum économique mondial de Davos, qui s'ouvre ce lundi et qui réunira de nombreux responsables politiques et économiques, et à la suite de la saison des résultats d'entreprises. Parmi les principales publications attendues cette semaine figurent celles des banques américaines Goldman Sachs et Morgan Stanley.

Lundi matin, les regards sont tournés vers l'Asie où les tensions sont élevées autour de Taïwan. L'île a élu samedi Lai Ching-te, candidat du Parti démocrate progressiste, président avec plus de 40% des voix. Son entrée en fonction est attendue le 20 mai.

Alors que Lai Ching-te est considéré par Pékin comme un dangereux séparatiste, les autorités chinoises ont déclaré que l'issue du scrutin ne changeait rien à "l'inévitable tendance vers la réunification de la Chine" et que Taïwan n'était pas un pays.

En dépit de ces tensions politiques, les marchés asiatiques évoluent globalement dans le vert lundi matin. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite gagnait 0,1% et l'indice Taiex de la Bourse de Taiwan prenait 0,2%. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,9%, inscrivant un nouveau sommet en clôture depuis 1990 à 35.901,79 points. Seul indice majeur à accuser un repli, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,3% en fin de séance.

Par ailleurs, la Banque populaire de Chine (PBOC) a maintenu lundi ses taux de référence inchangés, une décision inattendue. Les grandes banques commerciales du pays ont réduit leurs taux de dépôt récemment, ce qui avait laissé espérer d'autres baisses des taux.

La banque centrale chinoise a injecté 995 milliards de yuans (127 milliards d'euros) dans le système bancaire via sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an, à un taux d'intérêt de 2,5%, comme pour sa précédente opération. La PBOC a également injecté 89 milliards de yuans de liquidités par le biais d'opérations de "reverse repo" à sept jours à un taux d'intérêt inchangé de 1,8%.

Aux Etats-Unis, les dirigeants du Congrès sont parvenus à un accord sur un nouveau projet de loi de finance à court terme qui permettra de prolonger le financement du budget fédéral jusqu'en mars et d'éviter de paralyser les administrations fédérales, ou "shutdown".

Depuis le début de l'année fiscale, le 1er octobre, le gouvernement fédéral fonctionne grâce à lois de finance à court terme, tandis que les parlementaires continuent de négocier un financement pour l'ensemble de l'année.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé la séance de vendredi majoritairement en baisse, après la publication des prix à la production en décembre aux Etats-Unis, qui ont signalé qu'une poursuite du ralentissement de l'inflation était probable.

"La voie continue de se dégager pour que la Fed commence à abaisser ses taux d'intérêt en 2024 et ralentisse le rythme auquel elle réduit son bilan. Comerica prévoit une baisse d'un quart de point de pourcentage du taux des fonds fédéraux à l'issue de la réunion de juin du comité de politique monétaire et pense que la Fed commencera à ralentir le rythme de réduction de son bilan au second semestre", indique Bill Adams, chef économiste de Comerica Bank.

"Le principal risque d'accélération de l'inflation provient de la guerre au Moyen-Orient et de perturbations potentielles des flux commerciaux et de l'approvisionnement mondial en énergie".

Le marché obligataire américain est fermé lundi en raison d'un jour férié outre-Atlantique.

CHANGES

L'euro progresse face au dollar lundi matin.

Selon RBC Capital Markets, la séance devrait être peu animée compte tenu du jour férié aux Etats-Unis.

Si l'assouplissement des conditions financières mondiales se poursuit et entraîne une amélioration des prévisions de croissance, le scénario d'un recul généralisé du dollar pourrait devenir plus convaincant, estiment les analystes de HSBC.

PETROLE

Les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu lundi matin, après avoir atteint vendredi leur niveau le plus élevé en une semaine.

Alors que les risques géopolitiques augmentent, les événements au Moyen-Orient ne semblent pas conduire à une réduction de l'offre de pétrole, soulignent les stratégistes en matières premières d'ING, en mentionnant les frappes aériennes de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre des cibles houthies au Yémen.

Toutefois, plus l'escalade se poursuit dans la région, plus le marché devra commencer à prendre en compte un risque accru de perturbations de l'approvisionnement, ajoutent les stratégistes.

Vers 7h20, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagnait 5 cents, à 78,34 dollars le baril, tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 2 cents, à 72,66 dollars le baril.

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January 15, 2024 01:34 ET (06:34 GMT)

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