MONTRÉAL, le
2 nov. 2023 /CNW/ - Groupe TVA
(TSX: TVA.B) annonce des changements majeurs pour assurer son
avenir, dans un contexte mondial où les médias sont en crise.
L'entreprise mettra en place un plan de réorganisation axé sur le
resserrement de sa mission à titre de diffuseur uniquement et sur
une restructuration de son secteur de l'information qui sera
jumelée à une collaboration accrue avec les médias de Québecor. Le
plan vise une réduction des frais d'exploitation de l'entreprise
entrainant une rationalisation de ses effectifs. Ces changements
s'appuient sur un objectif clair : protéger les activités qui
font la force de Groupe TVA pour être en mesure de continuer à
proposer les meilleurs contenus d'ici ainsi qu'à offrir une
information fiable et de qualité partout au Québec.
Le plan de réorganisation est nécessaire en
raison de la situation financière, économique et concurrentielle
difficile qui affecte Groupe TVA et l'ensemble de l'industrie.
Comme l'affiche les résultats financiers du troisième trimestre de
Groupe TVA dévoilés aujourd'hui, l'entreprise a cumulé un déficit
de près de 13 M$ pour son secteur Télédiffusion alors qu'il était
de 1,6 M$ à pareille date l'année dernière.
Le paysage audiovisuel et médiatique en Occident
subit des changements d'envergure, à ce jour sans précédent, causés
par la mondialisation de l'écoute télévisuelle due à la
multiplication des plateformes de diffusion numérique sur demande
(Netflix, Amazon Prime, Disney+, Apple TV+, Crave, Tou.tv EXTRA,
Peacock, Roku, Hulu, etc.) et par l'absorption gigantesque des
revenus publicitaires par les géants du Web (Google, YouTube,
Facebook, Instagram, Tik Tok, X, etc.). Il ne s'agit pas de
changements ponctuels, mais d'une tendance lourde qui modifie
profondément la structure de l'industrie de la radiodiffusion.
Le modèle d'affaires de la télévision
traditionnelle se trouve ainsi bouleversé sur tous les plans :
diminution de l'auditoire, diminution des abonnements, diminution
des revenus publicitaires, concurrence féroce et surenchère sur les
plans des contenus en divertissement et des droits sportifs. Les
plateformes étrangères affectent également les médias sur le plan
de l'information en profitant de leurs contenus journalistiques
sans leur payer une juste part. À cette domination s'additionne la
concurrence déloyale de Radio-Canada qui se comporte comme un
diffuseur privé en faisant la course aux cotes d'écoute et aux
revenus publicitaires (voir ANNEXE pour plus de détails
sur le portrait de l'industrie). S'ajoutent également,
l'obstination et les gestes anticoncurrentiels posés par Bell Télé
qui a refusé, durant des années, de payer la juste valeur marchande
des chaînes spécialisées de Groupe TVA, dont particulièrement TVA
Sports.
Au cours des dernières années, pour redresser la
situation, Groupe TVA et Québecor ont mené sans relâche de
nombreuses représentations et formulé maintes demandes auprès des
différentes autorités réglementaires et instances publiques. De
plus, Groupe TVA a posé plusieurs gestes difficiles au sein de son
entreprise tels que la suppression de 140 postes de professionnels
et de cadres en février dernier, la réduction des frais liés à la
production de contenu de programmation et le retrait de certaines
émissions (voir ANNEXE pour plus de détails).
Toutefois, ces efforts ne sont pas suffisants pour amener
l'entreprise vers la pérennité.
Plan de réorganisation
Dans ce contexte, le plan de réorganisation que déploiera Groupe
TVA au cours des prochains mois, appuyé par son conseil
d'administration, s'articule autour de trois mesures principales
:
- la fin des activités de production interne en contenu de
divertissement;
- la restructuration du secteur de l'information;
- l'optimisation du parc immobilier.
« La situation déficitaire dans laquelle se
trouve Groupe TVA n'est tout simplement plus viable. Nous
avons la responsabilité d'y pallier. TVA est un véhicule
historique important pour notre culture, notre langue et notre
information au Québec. Nous avons le devoir de le préserver et
d'assurer sa pérennité », a déclaré Pierre Karl Péladeau, président
et chef de la direction par intérim de Groupe TVA et président et
chef de la direction de Québecor. « Les mesures nécessaires
prises aujourd'hui engendrent un changement dans nos façons de
faire pour mieux affronter la réalité du marché et la concurrence.
Nous recentrerons nos activités, nous diminuerons nos frais
d'exploitation et nous nous concentrerons sur nos forces
distinctives, qui ont permis à TVA d'être la télé de choix des
Québécoises et des Québécois. L'objectif est d'être en mesure de
continuer, au bénéfice du public, de proposer des contenus
originaux d'ici en poursuivant nos investissements, et d'offrir une
information fiable à l'ensemble de la population, en plus des
grands rendez-vous sportifs », a-t-il mentionné.
1. Fin des activités de
production interne en contenu de divertissement
Comme première mesure, Groupe TVA annonce qu'elle se concentrera
dorénavant sur son rôle de diffuseur et mettra fin à ses activités
de productions internes pour le contenu de divertissement, assurées
par sa filiale TVA Productions.
Grandement appréciées du public, les trois
émissions de divertissement produites à l'interne, soit Le
Tricheur, La Poule aux œufs d'or et VLOG
demeureront des incontournables de la programmation de TVA, mais
seront confiées à des producteurs indépendants externes. Seuls les
émissions de service Salut Bonjour et Salut Bonjour
Week-end, les bulletins de nouvelles, les contenus
d'information de TVA et de LCN, et certaines émissions de TVA
Sports continueront d'être produites par les équipes
internes.
Le secteur des opérations de production de Groupe TVA, qui
fournissait également de la main-d'œuvre à des producteurs externes
pour certaines émissions, entamera des discussions avec ses
partenaires afin d'encourager l'embauche des employés touchés par
les mesures annoncées en fonction des différents besoins.
Les activités de production cesseront graduellement, selon
les calendriers en cours et les transferts des activités à
l'externe.
2. Restructuration du
secteur de l'information
La deuxième mesure concerne les médias
d'information de Groupe TVA et implique également ceux de
Québecor : TVA, LCN, Le Journal de Montréal, Le
Journal de Québec, QUB radio, 24 heures, TVA Sports, les
magazines de TVA Publications, en plus des autres marques
numériques. Pour protéger la qualité de l'information dans une
industrie précarisée, Groupe TVA procédera à un redéploiement de
ses effectifs à Montréal, à Québec et en régions. De plus, le
contexte exige une collaboration accrue entre l'ensemble des médias
de Québecor pour tirer profit des forces de chacun dans le but de
toujours mieux rejoindre les Québécoises et les Québécois, et de
faire face à la concurrence des géants du Web sur le plan des
revenus publicitaires.
À Montréal, toutes les équipes des médias
d'information traditionnels et numériques de Québecor seront
réunies sous un même toit au 4545, rue Frontenac, formant un pôle de production
médiatique et numérique. Chaque média continuera de développer des
contenus exclusifs et d'établir ses propres choix
éditoriaux, tout en ayant accès aux contenus produits et distribués
par l'Agence QMI. Dans le respect de leurs conditions de licences
émises par le CRTC, TVA et LCN conserveront leur direction
distincte et indépendante par rapport à celles des journaux et
des autres médias de Québecor.
Ce regroupement des effectifs permettra d'offrir
aux employés un environnement de travail à la fine pointe de la
technologie, incluant la construction de nouveaux studios. Ce lieu
aura l'avantage de faciliter la coordination et la planification du
travail au sein des équipes, en plus de favoriser le partage de
certaines expertises et de collectes d'informations.
Dans un même objectif de créer un pôle de
production médiatique et numérique dans la capitale nationale, les
équipes du Journal de Québec emménageront dans les bureaux
de TVA Québec. De plus, les équipes de TVA Québec assureront
désormais l'enregistrement des bulletins de nouvelles de l'ensemble
des autres antennes régionales. Ces régions continueront de
diffuser un bulletin de nouvelles distinct qui sera livré par une
ou un seul même chef d'antenne, de prendre leurs propres décisions
éditoriales et de produire leur propre contenu.
Pour continuer d'offrir une couverture locale
forte reflétant les réalités et les enjeux locaux des Québécoises
et des Québécois, Groupe TVA maintiendra la présence d'équipes de
journalistes sur le terrain pour ses antennes régionales de l'Est
du Québec, du Saguenay−Lac-Saint-Jean, de Sherbrooke et de Trois-Rivières. Les stations
affiliées de TVA, soit celles de Carleton, Gatineau, Rivière-du-Loup et Rouyn, ne sont
pas visées par le plan annoncé.
Par ailleurs, l'entreprise procédera à une réduction de son parc
immobilier en région pour diminuer les frais d'exploitation des
stations régionales actuellement en situation déficitaire,
tout en protégeant la couverture locale.
3. Optimisation du parc
immobilier
La troisième mesure vise le parc immobilier de Groupe TVA. Dans
la foulée des déménagements occasionnés par les changements
annoncés, les Services corporatifs de Groupe TVA ainsi que les
équipes de Québecor Contenu, de Québecor Expertise Média et de
Québecor Affichage seront relocalisés au siège social de
Québecor.
Le bâtiment du 4545, rue Frontenac, à Montréal, qui accueillera
l'ensemble des équipes des médias de Québecor, incluant Salut
Bonjour, TVA Sports et les magazines de TVA Publications,
subira d'importants travaux au cours des prochains mois en vue
d'une intégration complète à l'été 2024.
Ce faisant, tout comme pour certains édifices de
ses stations régionales, Groupe TVA est en cours de réflexion quant
à la prochaine vocation du bâtiment de son siège social, situé au
1600, boulevard de Maisonneuve Est. La direction souhaite entamer
une discussion avec les autorités municipales de Montréal et le
gouvernement du Québec, eu égard à la pénurie de logements, sur la
possibilité de convertir l'immeuble en logements sociaux.
Abolition de postes et mesures
d'accompagnement
À la suite de cette réorganisation, Groupe TVA
réduira à grand regret le total de ses effectifs de 547 employés,
incluant 300 en production interne, 98 liés majoritairement aux
opérations des stations régionales de TVA et 149 dans d'autres
secteurs, représentant 31 % de son effectif actuel. L'ensemble
des employés touchés recevront à compter d'aujourd'hui un préavis
de licenciement collectif d'au moins 16 semaines.
Pour accompagner l'ensemble des employés pendant
cette période difficile, Groupe TVA a formé un comité de
transition, piloté par le Service des ressources humaines et appuyé
par les spécialistes du Programme d'aide aux employés et aux
familles. L'entreprise mettra également en place des
initiatives permettant aux employés touchés qui le souhaitent de
poursuivre leur carrière au sein d'autres secteurs d'activités de
Québecor, selon les besoins identifiés. De plus, des discussions
auront lieu avec des organisations de l'industrie et des
producteurs externes pour encourager leur recrutement.
Rappelons que Groupe TVA entamera, au cours des prochaines
semaines, des négociations avec les représentants syndicaux de ses
employés dans le cadre du processus de renouvellement des
conventions collectives.
L'avenir de TVA
TVA est au cœur des activités de Québecor, dont
le modèle d'affaires repose sur la convergence des contenus et des
plateformes de diffusion. Le plan annoncé aujourd'hui s'inscrit
dans une volonté de voir Groupe TVA retrouver une meilleure posture
pour lui assurer un avenir. Fidèle à ses téléspectateurs et à ses
téléspectatrices, l'entreprise continuera d'offrir des bulletins de
nouvelles de qualité et une programmation rassembleuse présentant
les émissions préférées des Québécoises et des Québécois comme
Révolution, La Voix, Chanteurs Masqués,
Sortez-moi d'ici, Indéfendable, Alertes,
Sorcières et Salut Bonjour ainsi que les grands
rendez-vous sportifs.
« Bien que le contexte nous oblige à prendre
ces importantes décisions, il n'en demeure pas moins qu'il est
difficile de voir partir des collaboratrices et des collaborateurs
aussi engagés et talentueux qui ont contribué à faire de TVA le
réseau le plus aimé des Québécoises et des Québécois. Je suis
reconnaissant de leur grand dévouement et je les en remercie
sincèrement », a souligné M. Péladeau.
« Depuis plus de dix ans, Groupe TVA martèle
l'urgence d'agir auprès des instances gouvernementales et
règlementaires. Les entreprises médiatiques canadiennes privées
doivent pouvoir évoluer dans un écosystème modernisé, capable de
s'adapter à la réalité numérique sans frontière qui exige, plus que
jamais, des allègements, de la flexibilité et des crédits d'impôt
reflétant plus adéquatement et équitablement la réalité
télévisuelle des diffuseurs et des producteurs. Aujourd'hui, force
est de constater que non seulement rien n'a changé, mais la
situation est pire que jamais. Le peu de considération portée à
notre industrie, additionnée à l'accélération des phénomènes
l'affectant, nous amènent à prendre des mesures sans
précédent », a-t-il ajouté.
« Il n'est pas question que Groupe TVA
disparaisse du paysage médiatique et télévisuel du Québec. Ce que
nous proposons façonne notre unicité et rassemble les Québécoises
et les Québécois. Nous avons toujours su innover et nous adapter
aux grands bouleversements de l'industrie. Et tout comme nous
l'avons vécu pour la presse écrite, également bouleversée par
l'arrivée de l'Internet en 2000, j'ai confiance que nous saurons
relever les défis que sont ceux de la télévision », a conclu M.
Péladeau.
Pour plus de détails, consulter l'Annexe ci-après et la
présentation sur l'industrie de la télévision en chiffres (en
français seulement).
Mise en garde concernant
l'information prospective
Les énoncés figurant dans le présent communiqué
de presse qui ne sont pas des faits historiques peuvent constituer
des énoncés prospectifs assujettis à des risques, à des
incertitudes et à des hypothèses importantes connus et inconnus qui
sont susceptibles d'entraîner un écart important entre les
résultats réels de la Société dans des périodes futures et
ceux qui figurent dans les énoncés prospectifs. Les énoncés
prospectifs sont généralement reconnaissables à l'utilisation du
conditionnel, à des expressions prospectives comme
« proposer », « s'attendre à »,
« pouvoir », « anticiper »,
« avoir l'intention de »,
« estimer que », « prévoir »,
« désirer » ou « croire » ou la tournure
négative de ces expressions ou de leurs variantes ou toute
terminologie similaire. Au nombre des facteurs pouvant entraîner un
écart entre les résultats réels et les attentes actuelles figurent
la possibilité que le plan de réorganisation ne soit pas effectué
dans les délais prévus ou du tout, la possibilité que la Société
soit incapable de réaliser les avantages anticipés du plan de
réorganisation dans les délais prévus ou du tout, la
possibilité que des responsabilités ou des coûts potentiels non
connus soient associés au plan de réorganisation, la possibilité
que la Société soit incapable de mettre en œuvre avec succès ses
stratégies d'affaires, la saisonnalité, les risques d'exploitation
(y compris les mesures relatives à l'établissement des prix prises
par des concurrents et les risques reliés à la perte de clients
clés dans le secteur Services cinématographiques et audiovisuels
ainsi que dans le secteur Production et distribution), les risques
liés aux coûts de contenu de la programmation et de production, le
risque de crédit, les risques associés à la réglementation
gouvernementale, les risques associés à l'aide gouvernementale, aux
effets de la conjoncture économique et de la fragmentation du
paysage médiatique, les risques reliés à la capacité d'adaptation
de la Société face à l'évolution technologique rapide et aux
nouvelles formes de diffusion ou de stockage, les risques liés aux
relations de travail ainsi que les risques liés aux urgences en
matière de santé publique, et toute mesure d'urgence mise en œuvre
par le gouvernement.
Les investisseurs et autres personnes devraient
noter que la liste des facteurs mentionnés ci-dessus, qui sont
susceptibles d'influer sur les résultats futurs, n'est pas
exhaustive et éviter de se fier indûment à tout énoncé prospectif.
Pour de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et
hypothèses susceptibles d'entraîner un écart entre les résultats
réels de la Société et les attentes actuelles, veuillez-vous
reporter aux documents publics déposés par la Société qui sont
accessibles à www.sedarplus.ca et www.groupetva.ca y compris, en
particulier, à la section « Risques et incertitudes » du
rapport de gestion annuel de la Société pour l'exercice terminé le
31 décembre 2022.
Les énoncés prospectifs figurant dans le présent
communiqué de presse reflètent les attentes de la Société
au 2 novembre 2023 et sont sous réserve de
changements pouvant survenir après cette date. La Société
décline expressément toute obligation ou tout engagement de mettre
à jour ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouveaux
renseignements ou d'événements futurs ou pour quelque autre motif
que ce soit, à moins que les lois sur les valeurs mobilières
applicables le requièrent.
ANNEXE
L'industrie de la télévision
traditionnelle en chiffres
Déclin de l'auditoire et de l'abonnement
- L'auditoire moyen en télévision a chuté de 23 % de 2015 à 2022
au Canada.1
- Le taux de pénétration de la télévision a chuté de 10 % de 2018
à 2022 au Canada.2
- Au Québec en 2022, seulement 65 % des adultes sont abonnés à un
service de télédistribution traditionnelle, un recul de 12 points
depuis 2019. À contrario, le taux d'abonnés à au moins un service
payant de visionnement en ligne a connu une progression de 15
points depuis 2019, grimpant à 68 %.3
- Chez les adultes âgés de 25 à 34 ans, 49 % sont abonnés à un
service de télédistribution traditionnelle et 82 % sont abonnés à
au moins un service payant de visionnement en ligne, en 2022
4
Érosion des revenus publicitaires
- Les revenus publicitaires de la télévision traditionnelle au
Canada ont diminué de 25 % de 2012
à 2021.5
- Facebook et Google accaparent près de 80 % des revenus de la
publicité sur Internet. En 2022, à elles seules, elles cumulaient
11,2 G$ en revenus publicitaires au Canada seulement.6
Situation financière déficitaire et dépenses en
programmation
- Toutes les chaînes conventionnelles privées au Canada sont aujourd'hui déficitaires. En 2022,
elles ont cumulé 289 M$ de déficit. Pour revenir aux résultats de
2011, la télévision privée canadienne doit combler un écart de plus
de 431 M$.7
Impacts de Groupe TVA au sein de l'industrie
- Groupe TVA a investi plus de 330 M$ en programmation, avec une
part de 88 % dédiée aux émissions canadiennes dont 96 productions
originales en 2022. Ce montant exclut les investissements en
contenu de Québecor pour ses plateformes Club illico et Vrai.
- À titre de référence, les investissements en production locale
de l'industrie audiovisuelle québécoise se chiffrent à 1 G$ en 2022
selon les données de la SODEC.
- En 2022, les chaînes francophones de Groupe TVA ont atteint
40,8 % de parts de marché, soit plus du double de celles de
Radio-Canada (19,9 %) et de Bell Média (19,5 %)
.Rappel des gestes posés par Groupe TVA pour tenter de
rétablir sa situation financière
- Suppression de 140 postes de professionnels et de cadres en
février dernier
- Réduction des frais liés à la production de contenu de
programmation et retrait de certaines émissions
- Refinancement de Groupe TVA par Québecor pour assurer de
nouvelles facilités de crédit
- Changements technologiques pour optimiser les frais
d'exploitation
- Rationalisation de moyens de production tels que le retrait de
l'hélicoptère TVA et des camions satellites
- Fermeture de MAtv Montréal pour soutenir l'offre de nouvelles
locales produites par TVA
- Demandes multipliées au CRTC pour alléger les lourdes et
coûteuses obligations administratives et réglementaires
- Représentations pour le retrait de la publicité sur toutes les
plateformes de Radio-Canada et un resserrement de son mandat public
pour une meilleure complémentarité avec le secteur privé
- Interventions soutenues dans le cadre des processus législatifs
et réglementaires pour encadrer les géants du Web et exiger une
contribution financière au système de radiodiffusion canadien (C-11
et C-18)
- Demandes de révision des crédits d'impôt pour les productions
cinématographiques ou télévisuelles québécoises ainsi que ceux
concernant les services de production
- Demandes de révision des programmes de la SODEC afin d'assurer
une meilleure flexibilité des critères et un financement accru
1Source : Numeris, Canada total, 2015 à 2022 : 1 janvier au 31
décembre, Lu-di 2h-2h, 2+.
2 Source :
Convergence Research Group, Prévisions pour
2022.
3 Source : Portrait numérique des
foyers québécois (2022), Académie de la transformation
numérique.
4 Source : Portrait numérique des
générations (2022), Académie de la transformation
numérique.
5 Source : ThinkTV, 2021, Net
Ad Volume, Février 2023.
6 Sources : Meta's
advertising resources, Keipos Analysis et Google's advertising
resources (2023);
Online News Act could see Google, Meta
pay combined $234 million to Canadian
media - CBC News.
7Sources : Rapports annuels
cumulés - Québecor Média inc., BCE inc., Remstar Diffusion inc.,
Rogers Communications inc., Shaw Communications inc.,
Corus Entertainment inc., 2011, 2021, 2022.
SOURCE Groupe TVA