MONTRÉAL, le 8 juill. 2024 /CNW/ - Le nouveau
Plan d'action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté
et l'exclusion sociale (PLP4) a été rendu public timidement le 21
juin. L'action 2.1.3.2. consacrée aux services offerts aux femmes
enceintes et aux familles a d'abord été reçue avec étonnement.
Bien que la Fondation Olo salue la rigueur de la démarche
consultative et demeure reconnaissante de tous les apports
financiers, elle reste sceptique devant cette apparente
contradiction. D'une part, le gouvernement intitule l'action
« Bonifier le suivi offert par la Fondation Olo »,
reconnait une hausse des besoins et de la demande, multiplie les
contributeurs et met l'accent sur un volet additionnel, celui de la
collaboration avec les populations autochtones. D'autre part,
l'action dédiée au suivi Olo fait état d'un montant de 3,25 M$ sur
5 ans alors qu'il était de 4,25 M$ dans le plan précédent.
Les explications obtenues au cours des derniers jours ont permis
d'établir que la contribution provenant du PLP4 reste inchangée à
650 000 $ par année et que l'écart est attribuable à une
contribution additionnelle de 200 000 $ du ministère de
la Santé et des Services sociaux (MSSS) incluse dans le plan
précédent. À la lumière de ces explications, la déception initiale
fait place à l'empressement de dialoguer avec l'ensemble des
partenaires et de confirmer les appuis financiers qui viendront
s'additionner à cet engagement initial.
Une aide insuffisante limiterait l'impact de la Fondation Olo
au détriment des familles
« S'il n'est pas assorti d'autres apports financiers, ce
financement représentera une coupure de 25% qui exercera une
pression sur la Fondation Olo et compromettra sa capacité à agir
sur les barrières à la saine alimentation. Il est pourtant
essentiel qu'elle puisse continuer à agir en prévention tôt dans la
vie, à donner accès à des aliments nutritifs, développer des
ressources éducatives et soutenir les parents qui vivent l'arrivée
d'un enfant dans un contexte d'adversité. Indéniablement, il s'agit
d'actions pérennes et structurantes », a déclaré Élise Boyer,
directrice générale de la Fondation Olo.
L'ampleur des besoins et la nécessité d'y répondre suscitent un
consensus. À la compréhension des besoins, se greffe une
certitude : c'est agissant dans les 1000 premiers jours, de la
grossesse aux 2 ans de l'enfant, qu'on peut avoir le plus grand
impact sur la santé et le développement de l'enfant et briser un
cycle d'inégalités sociales et alimentaires.
À l'instar du gouvernement qui l'affirme dans son plan, la
Fondation Olo reconnaît que la lutte contre la pauvreté et
l'exclusion sociale est un défi complexe qui nécessite une approche
globale et cohérente. Dans cet esprit, elle offre son entière
collaboration pour ajuster les actions à des besoins évolutifs. La
Fondation Olo reconnaît que son impact bienveillant est entre
autres possible grâce à un partenariat de plus de 30 ans avec le
réseau de la santé et des services sociaux. Fondamentalement, elle
reste convaincue qu'en agissant tôt, dès la grossesse, il est
possible de bâtir une société plus juste et équitable.
À propos de la Fondation Olo
La Fondation Olo a pour mission de donner une chance égale aux
familles de mettre au monde des bébés en santé et d'acquérir de
saines habitudes alimentaires tôt dans la vie. Elle agit dans les 1
000 premiers jours de vie de l'enfant, de la grossesse jusqu'à ses
deux ans, une période cruciale pour son développement. En agissant
tant dans le réseau de la santé et des services sociaux avec le
suivi Olo, auprès des organisations de la communauté et des
communautés autochtones, la Fondation Olo lutte contre trois
barrières à la saine alimentation : l'accès aux aliments, les
connaissances en alimentation et les capacités de mobilisation.
Depuis 1991, elle a aidé plus de 250 000 bébés à naître en
meilleure santé au Québec et participe à prévenir les inégalités
alimentaires tout en atténuant leurs conséquences.
SOURCE Fondation Olo