OTTAWA, ON, le 24 juill. 2024 /CNW/ - L'honorable Arif Virani, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd'hui la nomination suivante dans le cadre du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l'accent sur la transparence, le mérite et la diversité de la population canadienne, et se traduira par la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d'excellence et d'intégrité.

Karin L.E. Taylor, directrice de la division des affaires juridiques au sein du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à Yellowknife, est nommée juge de la Cour suprême des Territoires du Nord-Ouest à Yellowknife. La juge Taylor remplace la juge K. Shaner, qui a été nommée à la Cour d'appel de l'Alberta à compter du 20 juin 2024.

Citation

« Je souhaite à la juge Taylor beaucoup de succès dans l'exercice de ses nouvelles fonctions. Je suis convaincu qu'elle servira bien la population des Territoires du Nord-Ouest en tant que membre de la Cour suprême des Territoires du Nord-Ouest. »

- L'honorable Arif Virani, ministre de la Justice et procureur général du Canada

Biographie

La juge Karin L.E. Taylor a obtenu un baccalauréat ès arts de l'Université de Winnipeg en 2002 et un baccalauréat en droit de l'Université du Nouveau-Brunswick en 2005. Elle a été admise au barreau de la Nouvelle-Écosse en 2006.

La juge Taylor a pratiqué le droit dans le secteur privé avant de déménager dans le nord pour travailler au bureau régional des Territoires du Nord-Ouest du ministère de la Justice Canada. Elle a travaillé à la fois auprès de la Commission d'aide juridique des Territoires du Nord-Ouest en tant qu'avocate spécialisée en droit de la famille et auprès du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest en tant qu'avocate plaidante. Elle a été nommée directrice de la division des affaires juridiques du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest en 2020. Elle a exercé une pratique juridique variée, se concentrant sur les litiges civils et le droit public. Elle a été l'avocate principale dans un certain nombre d'affaires fortement médiatisées, dont l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et la réponse à la COVID-19.

La juge Taylor est une ancienne membre du Conseil d'administration national de l'Association du Barreau canadien. Elle est aussi l'ancienne présidente de la division des Territoires du Nord-Ouest. Elle a fait partie du Comité de direction du Barreau des Territoires du Nord-Ouest de 2018 à 2021. Plus récemment, elle a été présidente du Comité territorial de l'accès à la justice. En tant que bénévole, elle s'est impliquée dans plusieurs organismes à but non lucratif, notamment à titre de vice-présidente de la Young Women's Christian Association (YWCA) TNO et de la Yellowknife Community Foundation. Elle a également participé à la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership. Elle a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II en 2012 en reconnaissance de ses contributions à sa communauté.

La juge Taylor et son mari Joel aiment passer la plupart de leur temps au chalet, conduire leurs enfants autour de Yellowknife et promener leur chien dans le grand froid.

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a nommé plus de 760 juges depuis novembre 2015, dont 137 depuis que l'honorable Arif Virani est devenu ministre de la Justice et procureur général du Canada le 26 juillet 2023, soit un rythme de nominations sans précédent dans l'histoire du Canada. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d'une représentation accrue des personnes racisées, des Autochtones, des membres des communautés 2ELGBTQI+ et des personnes qui s'identifient comme des personnes en situation de handicap.
  • Afin de fournir un appui aux cours et d'améliorer l'accès à la justice pour l'ensemble des Canadiens et des Canadiennes, le gouvernement du Canada est déterminé à augmenter la capacité des cours supérieures. Ainsi, le budget de 2022 prévoit la création de 22 nouveaux postes de juge, de même que de deux postes de juge adjoint à la Cour canadienne de l'impôt. Si l'on tient compte des 13 postes prévus dans le budget de 2021, cela donne un total de 37 nouveaux postes aux cours supérieures. Depuis le budget de 2017, le gouvernement a financé 116 nouveaux postes de juge.
  • Des changements au Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale ont été annoncés en septembre 2022. Le questionnaire continue de prévoir une évaluation rigoureuse et approfondie des candidats et candidates, mais il a été simplifié et mis à jour dans le but d'intégrer, entre autres choses, des formulations plus respectueuses et inclusives pour les personnes qui se désignent comme faisant partie de la diversité.
  • Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par la gouverneure générale, qui agit selon l'avis du Cabinet fédéral et les recommandations du ministre de la Justice.
  • À l'échelle du Canada, les comités consultatifs à la magistrature jouent un rôle essentiel dans le processus d'évaluation des candidatures à la magistrature. Il existe 17 comités consultatifs à la magistrature, qui représentent toutes les provinces et tous les territoires.
  • Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d'accroître l'indépendance et la transparence du processus.
  • Le gouvernement du Canada est déterminé à promouvoir un système de justice dans lequel les affaires d'agression sexuelle sont tranchées équitablement, sans l'influence de mythes et de stéréotypes, et qui traite les survivants et les survivantes avec dignité et compassion. Les modifications apportées à la Loi sur les juges et au Code criminel qui sont entrées en vigueur le 6 mai 2021 signifient que, pour être admissibles à une nomination à une cour supérieure provinciale, les candidats et candidates doivent accepter de participer à de la formation continue sur les questions liées au droit relatif aux agressions sexuelles et au contexte social, ce qui comprend le racisme et la discrimination systémiques. L'adoption des modifications améliore la transparence des décisions; le Code criminel exige maintenant des juges qu'ils fournissent des motifs écrits ou qu'ils en consignent au dossier lorsqu'ils sont saisis d'affaires d'agression sexuelle.

SOURCE Department of Justice Canada

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