OTTAWA,
ON, le 7 août
2024 /CNW/ - Le Syndicat des
travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a déposé vendredi
dernier deux avis de différend auprès du ministre du Travail au nom
de ses deux plus importantes unités de négociation : l'unité
de l'exploitation postale urbaine, et l'unité des factrices et
facteurs ruraux et suburbains.
Le Syndicat et Postes Canada
essaient de négocier de nouvelles conventions collectives depuis
novembre 2023, et le Syndicat demande
maintenant au gouvernement d'aider les parties à dénouer l'impasse
dans laquelle elles se trouvent.
« Postes Canada a déclaré publiquement qu'elle doit miser
sur la croissance pour devenir plus concurrentielle. Elle a aussi
été catégorique sur le fait qu'elle ne rétablirait pas sa
compétitivité sur le dos des travailleuses et travailleurs des
postes », explique Jan Simpson,
présidente nationale du STTP. « Malheureusement, les offres
patronales que nous avons reçues jusqu'à présent s'attaquent
directement aux travailleurs et travailleuses, notamment à leur
régime de retraite et à leurs avantages sociaux. Aucun syndicat
digne de ce nom n'accepterait de tels reculs. »
« Si Postes Canada veut vraiment négocier des conventions
collectives qui profiteront aux deux parties, elle doit renoncer à
ses reculs et se présenter à la table avec de vraies solutions qui
contribueront à la croissance de l'entreprise et à l'amélioration
des conditions de travail, et qui assureront le maintien de bons
emplois et d'avantages sociaux de qualité pour les travailleurs et
travailleuses d'aujourd'hui et ceux des générations à venir »,
ajoute Mme Simpson.
« Pour aider la Société à se développer et à se sortir de
la situation financière difficile dans laquelle elle se trouve
depuis quelques années, le STTP a fait de nombreuses propositions,
y compris la création de nouveaux services générateurs de revenus
comme les services bancaires postaux », poursuit
Mme Simpson.
Selon les dispositions du Code canadien du travail, le
ministre du Travail dispose de 15 jours pour nommer une
conciliatrice ou un conciliateur. Une fois que cette personne a été
nommée, le processus de conciliation doit durer au moins 60
jours.
« Nous sommes déterminés à négocier de bonnes conventions
collectives qui profiteront aux travailleuses et travailleurs, à
Postes Canada et à l'ensemble de la population canadienne qui
dépend de ce service public essentiel », ajoute Mme
Simpson. « Les meilleures conventions collectives sont celles qui
sont négociées, et nous avons bon espoir de conclure de telles
ententes avec l'aide d'une conciliatrice ou d'un conciliateur.
»
SOURCE Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes