MONTRÉAL, le 23 nov.
2024 /CNW/ - Sous le thème Pas de profit sur la
maladie, le rassemblement contre la privatisation du réseau de la
santé et des services sociaux a réuni plusieurs milliers de
militantes et militants de la CSN au Colisée de
Trois-Rivières, ce samedi.
« C'est une véritable démonstration de force qu'on a réalisée.
Que le gouvernement se le tienne pour dit : les Québécoises et
les Québécois ont à cœur leur réseau public et sont prêts à se
mobiliser pour le défendre », s'est exclamée la présidente de la
CSN, Caroline Senneville.
Lors de l'événement animé par la
comédienne Eve Landry, on a pu voir
la rappeuse Sarahmée, le groupe Valaire et l'humoriste Christian Vanasse sur scène, en plus de la
chercheuse Anne Plourde et de la Dre
Élise Girouard-Chantal de Médecins Québécois pour un régime public
(MQRP), qui se sont adressés à la foule.
Gabriel Nadeau-Dubois,
porte-parole de Québec solidaire et Paul
St-Pierre-Plamondon, chef du parti Québécois et se sont
également joint à l'événement.
Un plan d'urgence
Durant cette journée électrisante, trois revendications
politiques ont également été rendues publiques afin de répondre
rapidement à la crise d'accès aux soins de santé.
Tout d'abord, la CSN demande au ministre de la Santé de freiner
l'exode des médecins vers le secteur privé, une fois pour toutes.
Pour y arriver, le ministre pourrait tout simplement signer un
arrêté ministériel, comme il l'a récemment fait pour les
optométristes.
La CSN demande aussi au gouvernement de cesser d'octroyer des
permis de cliniques privées à but lucratif dès maintenant. Pour la
centrale, rien ne justifie la propagation d'entreprises dont le
seul objectif est de profiter de la maladie des gens.
Finalement, la CSN demande au gouvernement d'instaurer un
moratoire sur tous les types de privatisation du travail et des
tâches présentement accomplies au public. On parle d'agences de
placement, de buanderies, de l'entretien des bâtiments, du
transport de patients, etc.
La centrale demande au gouvernement de mettre en place ses trois
revendications d'ici le 1er mai prochain, sinon
elle promet de faire monter la pression.
SOURCE CSN - Confédération des syndicats nationaux